vendredi 6 août 2010

Dyssekilde, le futur c'est maintenant.

Aaaah, Dyssekilde...

Mon coup de coeur du début de l'été. Car j'ai eu la chance d'y aller. ça a été mon cadeau d'anniversaire.

Imaginez... 1989, un champ de patates au bord d'une voie ferré...
1992, un quartier est sorti de terre.
Le cas semble classique. Mais pas du tout.
C'est un quartier écologique. Trés loin de ce que l'on appelle un quartier écologique en 2010 dans les magazines d'urbanisme...

Dyssekilde (ça se lit Dussekil) regroupe une cinquantaine de petites maisons.
Des gens qui ont des valeurs d'écologie et de décroisssance :
Utilisation maximum d'eau de pluie, toilettes sêches, chauffe eau solaire, panneaux solaires, éolienne, tri dans le détail des déchets, pas de voitures (sauf livraisons et déménagements) donc routes en gravillon très étroites, potagers, poulaillers, écoconstruction, verdure, verdure, verdure...

Pour autant, c'est très moderne!!!




Par ailleurs, c'est un habitat groupé.
Il y a donc aussi de fortes valeurs d'échange, de partage, de mise en commun...
Avec beaucoup de ce qu'on appellerait par chez nous d'Auto-gestion.
Boutique coopérative et café (bio of course...), crêche autogérée, grande maison commune pour les fêtes et les réunions, clinique de soins alternatifs, chaufferie commune au bois, Espace "Laissé-donné" des objets qui ne servent plus, laverie commune, jardin public en mandala... Compte tenu du haut niveau de mise en commun, les maisons privatives semblent petites mais aussi largement suffisantes. Les portes restent ouvertes, les gens prennent soin les une-s des autres Et l'intimité de chacun-e semble aussi être préservée.



Les tâches communes d'entretien et de maintien sont partagées. Tout le monde ne fait pas tout mais chaque tâche a sa, son ou ses responsables. Et chacun-e reste libre de sa profession. La mixité générationnelle permet cette liberté. (Et l'auto-suffisance de certains leur permet aussi d'être disponible pour plein d'autres choses que le travail salarié :-) )

Au total, un lieu qui respire la santé, à tous points de vue. Le futur.

Car si c'est possible d'avoir de telles créations dans un climat comme celui du Danemark (Hiver rude et long, ensoleillement hivernal limité à 6h...), chez nous, c'est largement possible.

A lire pour comprendre mieux : "Habitats Groupés" de Christian La Grange

Enfin, si l'aventure vous tente et que vous parlez danois celle-ci est à vendre...

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