jeudi 31 janvier 2013

On fait des instruments de musique avec des déchets.

Un des principes de la permaculture est de ne pas faire de déchet. Voici un moyen de trouver une autre vie sans passer par un recyclage au couteux coût énergétique...



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lundi 28 janvier 2013

La Braderie gratuite/Gratiferias

A Buenos Aires, cela s'appelle une gratiferias. En France on n'a pas encore de nom pour ça. Magali Docteur qui organise un évènement proche à l'Atelier Panoplie de La Roche sur Foron lorsque revient la période des soldes, l'appelle Troc de la Panoplie. Chacun-e y amène des vêtements et vient en prendre en quantité qui lui convient. C'est une sensation étonnante d'abondance... Car tout y est gratuit... Voici un de mes articles paru initialement sur le site Et Fait Planète qui décrit la chose en détails...

Samedi 21 janvier, il y avait une braderie gratuite à l'atelier La Panoplie, sur une initiative de Magali Docteur. Le principe est simple. Pendant la quinzaine de jours qui précède chacun/chacune est libre de venir déposer les vêtements dont il-le ne se sert pas ou plus qu'il-le n'aime pas ou plus. Et le jour même, les vêtements ont été rangés selon un premier tri (très approximatif :-) ) Et chacun/chacune est libre de venir piocher sur les cintres et dans les tas. Le tout gratuitement. Tout le monde peut amener à manger, passer prendre le thé dans l'après-midi… Bref, c'est un espace de gratuité.
Ce  n'est pas la première fois que je participais à la braderie gratuite. Mais, comme la première fois, j'ai été envahi par un sentiment très agréable. Un sentiment d'abondance vraie. Pas un sentiment de désir, non, un sentiment d'abondance. Puisque le principe c'est « si je le veux, je le prends. » Dans ces conditions, ce qui compte ce n'est pas se qu'on prend mais plutôt ce qu'on ne prend pas. Et, en cette période de soldes, j'ai été envahi par des questions qui m'ont parues très saines et, en tout cas, très différentes de celles qui me passent par la tête lors des rares fois où  je fais les magasins : « Tiens c'est joli ! Est-ce que je vais le mettre ? À quelle occasion ? Est-ce que ça ne pourra pas être plus utile à quelqu'un d'autre ? Est-ce que je veux vraiment ??? ».
J'ai eu cette sensation de faire les soldes, la limite de l'argent en moins. Je ne suis rendu compte que le reste du temps finalement, même s'il y a des kilos et des kilos de choses autour de moi, je n'ai pas ce sentiment d'abondance. J'ai un désir, et la frustration de ne pas pouvoir prendre tout ce que je veux. Une frustration qui trouve son origine dans le prix et le fait qu'il faille de l'argent pour acheter. Une frustration savamment orchestrée. Une frustration qui se trouve passagèrement soulagée par l'achat « Oui, enfin, je peux ! ». Là, c'est le contraire . Ce n’est plus « Je le veux, est-ce que je peux ? », c'est « Je peux, est-ce que je le veux ? ». Et c'est un soulagement immense, une expérience (trop) rare. Une expérience qui aura des implications.
Tiens, par exemple : Comment je désigne mes nouveaux vêtements ? Ce sont pas des achats assurément… Est-ce que ce sont des acquisitions ? Des cadeaux ? Des emplettes peut-être…(Puisqu'on est dans le vocabulaire, Magali cherche un autre nom que « braderie gratuite » pour ces moments d’échange… Avis aux créatifs…) D'ailleurs, est-ce que ce sont MES vêtements?Car, autre implication, je me sens beaucoup moins attaché à ces vêtements... Je sais qu’il vont être amenés à circuler… Et que mon style général pourra se maintenir, évoluer, changer sans limite autre que la générosité de mes voisins. Etrange changement du statut du voisin devenu, du coup, donateur et offrant des possibilités inattendues… Oui, ça a des implications...
Le concept est simple, demande surtout de la bonne volonté, peut être adapté par tout le monde. Ça me parait une chose à essaimer.
Ah, oui, pour les grincheux… Les 2 braderies qui ont eu lieu se sont retrouvées avec beaucoup plus de vêtements que nécessaires. Les gens donnent donc beaucoup plus qu’ils ne prennent. Le surplus récupéré en fin de journée termine chez un fripier caritatif, Alpabi dans ce cas précis.
 

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vendredi 25 janvier 2013

6000T de viande en moins pour les belges en 2012!

Les belges ont consommé notablement moins de viande en 2012. 6% de boeuf en moins, 4% pour le porc, 3,8 pour le poulet. Une chute globale de 6000 tonnes.

 Même tendance au Pays-Bas : Durant le troisième trimestre 2012 la quantité totale de viande de volaille y a baissé de 1,3%, la quantité de viande de porc vendue a diminué de 5,8% et les Hollandais ont acheté 8,4% de viande de bœuf en moins.

Une tendance lié à un été très pluvieux (Adieux Barbecue!) mais aussi une tendance de fond liée aux changements de fonctionnement économique des dernières années.

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