mardi 29 octobre 2013

Les choux permettent de résister aux radiations.

Une équipe américano-chinoise vient de montrer, sur des rats, que l'administration de 3,3′-diindolylméthane (DIM)permet de résister à des doses habituellement mortels de radiations.
Quel rapport avec les choux rouge, blanc et autres broccoli ? la famille des brassicacées? Et bien parce que c'est un composant présent dans ces plantes, l'indol-3-carbinol (I3C) qui une fois digéré, se transforme en une autre molécule, le DIM!!!

Pour le déterminer, les auteurs de cette recherche ont exposé ces rongeurs à une dose de 13 grays qui, en temps normal, aurait dû les tuer. On estime qu'un organisme humain ne résiste pas à une dose supérieure à 10 grays. D'ailleurs, dans le cadre de cette étude, tous les rats du groupe témoin, qui ont été irradiés mais n'ont pas reçu de 3,3′-diindolylméthane , sont morts dans les huit jours qui ont suivi.
Cela n'a pas été le cas de tous ceux à qui l'on injectait la molécule. Dans la meilleure des configurations (dose élevée et première injection 10 minutes après l'irradiation), jusqu'à 60 % des rongeurs étaient toujours en vie un mois après l'irradiation!

Ce pourcentage de survie à 30 jours montait à 80 % pour une dose de 9 grays (qui tuait 80 % des animaux n'ayant pas reçu le traitement) et à 100 % pour une dose de 5 grays, laquelle venait à bout d'un quart des rats sans DIM. 

Les raisons sont doubles.
Les chercheurs se sont d'abord rendu compte que l'administration de DIM activait la protéine dite ATM, spécialisée dans la réparation de l'ADN, par exemple lorsque celui-ci est brisé sous l'effet de l'irradiation...

Mais la molécule ne se contente pas de stimuler la réparation de l'ADN : les auteurs de l'étude ont également découvert que le DIM parvenait à bloquer la mort cellulaire induite par les radiations.
Car une exposition à des rayonnements ionisants constitue une agression physique susceptible de provoquer une apoptose, c'est-à-dire une sorte de suicide de la cellule. C'est un peu comme si celle-ci préférait mourir plutôt que de se battre pour sa survie. Or, les chercheurs se sont aperçu que le DIM déclenchait la production d'une protéine qui elle-même allait activer des gènes chargés de combattre l'apoptose. Les deux mécanismes sont d'ailleurs peut-être liés quand on sait que la rupture de l'ADN peut provoquer l'apoptose de la cellule qui le contient.

On connaissait le DIM pour son effet anti-cancéreux (Il évite la formation des vaisseaux sanguins irriguant les tumeurs, ce qui empêche la prolifération des cellules cancéreuses et conduit celles-ci à la mort. ) mais ce nouvel effet de radio-résistance et de radio-résilience est éminemment intéressant!

Facebook Twitter Delicious MySpace Google

Blogger

lundi 21 octobre 2013

L'opposition au gaz de schiste est de plus en plus mobilisée dans le monde.

Les gens semblent être déterminés à ne pas voir leurs robinets prendre feu au bénéfice d'une poignée d'autres gens déjà très riches.
Hier, le rassemblement de St-Claude, en France s'est retrouvé en manque de place pour accueillir les citoyens mobilisés et ce malgré le désamorçage potentiel qu'aurait pu créer le refus du fracking par le conseil constitutionnel. Il semble que nos contemporains comprennent enfin que les luttes sont de long terme lorsqu'il s'agit de multinationales.

Facebook Twitter Delicious MySpace Google

Blogger

dimanche 13 octobre 2013

La part du diesel recule dans le marché automobile français.

En 2012, 74% des voitures françaises tournaient au diesel. Un an plus tard, cette part est ramenée à 68%. Voilà qui va avoir un impact sur la quantité de particules fines et de monoxyde d'azote dans l'air ambiant. Mieux, les constructeurs reviennent complètement à l'essence sur certains modèles.
Du coup, les perspectives dans le reste de l'Europe sont les même.
L'etude ne dit pas dit le nombre de voitures global descend. Pour 2014? :-)

Facebook Twitter Delicious MySpace Google

Blogger

vendredi 11 octobre 2013

La fracturation hydraulique reste interdite

Aujourd'hui, le Conseil Constitutionnel français a tranché. La fracturation hydrolique restera interdite pour explorer et exploiter les pétroles et le gaz de schiste.

Cette technique est la seule qui existe aujourd'hui pour libérer des hydrocarbures  piégés à grande profondeur dans la roche. Mais elle présente de grands risques pour l'environnement et ce des les premiers essais. Quant aux hydrocarbure, leur usage est en lui même nocif.

Avec cet avis, c'est un long débat qui n'aurait pu servir que les pétroliers, qui est évité.

Facebook Twitter Delicious MySpace Google

Blogger