Il conclut suite à une vaste étude internationale, parue dans Science. L'étude a consisté à introduire des mesures dans un modèle de simulation. 400 Mesures. Le groupe de recherche en a retenu 14. Qui sont, paraît-il, simples, et techniquement comme financièrement abordables.
Il s'agirait de jouer essentiellement sur les émissions de méthane et les particules fines issues d'une combustion incomplète. Ces composants ayant un temps de résidence courent dans l'atmosphère, réduire leur émission aurait un impact rapide sur cette atmosphère.
Parmi les mesures le déploiement de systèmes de récupération du méthane dans les mines de charbon ou les installations pétrolières, l'amélioration des réseaux de transport de gaz naturel, la gestion des effluents du bétail, le drainage régulier des rizières (culture très émettrice de méthane), la généralisation des filtres à particules dans les véhicules diesel, le remplacement des fourneaux traditionnels ou le bannissement de la culture sur brûlis...Des choses très concrètes, donc, et tout à fait à notre portée
Les savants qui ont produit cette étude mettent bien en garde contre le CO2 mais donnent des pistes réalistes pour une intervention à résultats effectifs à court terme.
Articles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire