lundi 18 février 2013

Les hommes politiques commencent à considérer que les banques ne sont pas nos amies...

Le 6 février dernier l'Allemagne a voté la séparation des activités de dépôt et de spéculation des banques. 
L'objectif de cette opération est de protéger les épargnes et les moyens de paiement des particuliers (ce que vous et mois appelons "banque", en fait....) en cas de faillite d'une banque en raison de ses investissements sur les marchés.

Mais lors du forum économique mondial, le président islandais a pris un ton très doux pour dire des paroles très incisives...


"pourquoi considère-t-on que les banques sont des saintes-chapelles de l'économie moderne ? La théorie que vous devez payer pour sauver les banques est une théorie selon laquelle les banquiers peuvent jouir de leurs propres bénéfices et de leur succès, puis que les gens ordinaires payent pour leurs échecs au moyen des impôts et de l’austérité, et dans les démocraties éclairées, les gens ne l’accepteront pas sur le long terme."

L’obus envoyé aux grosses banques s’appuie sur un constat surprenant : "l’une des choses que nous avons apprises après l’effondrement des banques en Islande, c’est que les banques islandaises, comme les banques britanniques ou les banques américaines, sont devenues des entreprises de haute technologie, qui recrutent des ingénieurs, des mathématiciens et des informaticiens. Et quand elles se sont effondrées, le secteur innovant de notre économie, le secteur informatique, le secteur des TI s’est mis à prospérer, et en fait, sur les trois dernières années, il a eu de bien meilleurs résultats que jamais auparavant dans son histoire. Donc la leçon à en tirer, c’est la suivante : si vous voulez que votre économie soit compétitive dans le secteur innovant du 21ème siècle, un secteur financier fort qui prend les talents de cet autre secteur, même un secteur financier qui marche bien, est en fait une mauvaise nouvelle."

Certains dirigeants commencent enfin à se réveiller.

(C'est une info que j'ai eu grâce à Arrêt sur Images)





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